• J'ai enfermé les étoiles

    tué les indigents

    renoncé aux espoirs

    massacré l'histoire

     

    J'ai défoncé les orgueils

    irrigué mes vanités

    dompté les sagesses

    occis les intelligences

     

    Rien ne m'arrête

    ni les coeurs, ni les têtes

    J'ai pas de raison

    J'ai pris les vôtres

     

    Je vous déteste

    et vous emmerde

    vous regretterez

    vos bulletins pour moi

     

    Je vous hais

    car vous possède 

    Mais si tu reviens

    j'annule tout 


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  • L'on peut ainsi s'exclamer lorsque, énervé, le vocable prend le pas sur la patience.

    Oui mais pas lorsque l'on est président et qu'un administré refuse de vous serrer la main. La réponse à un "touche moi pas" suite à une main tendue, lorsque l'on est Président de la République et que l'on rétablit les cours d'instruction civique et morale ne peut être "casse toi pauvre con".

    Pourquoi ?

    Parce que dans un pays démocratique comme la France, nul n'est obligé de serrer la main du président dans le cadre de ses activités personnelles (il n'en va pas demême pour des activités professionnelles dans lesquelles le-dit président constitue un supérieur hiérarchique, auquel cas le protocole s'impose), la badaud baguenaude et serre la main de qui il le souhaite.

    Ensuite, un président doit savoir démontrer qu'il est patient et/ou qu'il est ferme, et non pa quelqu'un susceptible d'insulter l'un de ses concitoyens. Et ce, quand bien même le concitoyen en question aurait été impoli. A moins qu'il ne s'agisse d'une réflexion tirée de la Bible, considérant qu'il faut un oeil pour un oeil, une dent pour une dent, il n'y a pas de réciprocité dans le rapport entre un Président et un concitoyen, tout simplement parce qu'un Président n'est plus un homme ou une femme, il est un corps symbolique, l'incarnation d'une fonction, et cette fonction ne va tenter de se bastonner avec un marin pêcheur ou traiter de pauvre con un péquin qui ne vous aime pas, au contraire, il s'agit pour l'homme ou la femme qui incarne la fonction de prendre de la hauteur, de s'élever, et non de s'abaisser...

    Bref, il s'agit bien d'une rupture.

    Tout d'abord d'une rupture médiatique. Il ne se savait manifestement pas enregistré et diffusable (ce qui indique à quel point il a conscience des nouveaux médias ...). Il ne comprend que les médias institutionnels dans lesquelles le-dit président constitue un supérieur hiérarchique, auquel cas le protocole s'impose), la badaud baguenaude et serre la main de qui il le souhaite.

    Ensuite, un président doit savoir démontrer qu'il est patient et/ou qu'il est ferme, et non pa quelqu'un susceptible d'insulter l'un de ses concitoyens. Et ce, quand bien même le concitoyen en question aurait été impoli. A moins qu'il ne s'agisse d'une réflexion tirée de la Bible, considérant qu'il faut un oeil pour un oeil, une dent pour une dent, il n'y a pas de réciprocité dans le rapport entre un Président et un concitoyen, tout simplement parce qu'un Président n'est plus un homme ou une femme, il est un corps symbolique, l'incarnation d'une fonction, et cette fonction ne va tenter de se bastonner avec un marin pêcheur ou traiter de pauvre con un péquin qui ne vous aime pas, au contraire, il s'agit pour l'homme ou la femme qui incarne la fonction de prendre de la hauteur, de s'élever, et non de s'abaisser...

    Bref, il s'agit bien d'une rupture.

    Tout d'abord d'une rupture médiatique. Il ne se savait manifestement pas enregistré et diffusable (ce qui indique à quel point il a conscience des nouv


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  • Ouep, comme si que..

    Comme si la réaction rodait, attendant son heure, rongeant son frein, rêvant de prendre sa revanche sur la bien pensance, la libre pensée.

    D'un curé supérieur à l'instituteur à la rencontre avec des représentants religieux à l'école en passant par la minoration des sectes, du phénomène sectaire, en passant par le moratoire sur la loi de 1905...

    Comme si ... faute de transcendance politique, on tentait de nous vendre les transcendances religieuses. Tournez vous vers les dieux, ils vous structurent, ils vous moralisent...

    Doit on reprocher à quelqu'un de croire que croire, c'est bien ? Non. Moi, je préfère juste penser que croire, mais on ne va pas aller chercher dans la conscience des gens ce dont ils ont besoin pour vivre, ce en quoi ils croient.

    Mais... c'était il y a un peu plus de 100 ans, le camp laïque le répétait au camp religieux "la loi doit garantir l'exercice de la foi tant que la foi ne dicte pas la loi".

    Or il est aussi nécessaire de constater que le débat démocratique sur la laïcité n'a pas eu lieu dans le pays. Entre ceux qui détestant et les religions et les dieux en interdisent l'exsitence et dénient aux croyant le droit d'être laïque, et ceux qui, enfermés dans leur foi, n'ont que des yeux de haine pour les mécréants égarés, il reste ce marais majoritaire qui ne sait pas très bien s'il croit ou pas, qui ne sait pas très bien en quoi il croit, s'il croit, mais qui est persuadé que bon, ça suffit maintenant, ces ostentations ostentatoires indécentes et prosélytistes, putain de bordel de merde... Marais qui est bien d'accord pour reconnaître que les conditions du culte musulman ne sont pas dignes, mais qui refuse la construction d'une mosquée. Marais qui ne saisit ni le début ni la fin de la loi de 1905, qui ne sait pas qu'elle n'est pas appliquée en Alsace-Moser">Doit on reprocher à quelqu'un de croire que croire, c'est bien ? Non. Moi, je préfère juste penser que croire, mais on ne va pas aller chercher dans la conscience des gens ce dont ils ont besoin pour vivre, ce en quoi ils croient.

    Mais... c'était il y a un peu plus de 100 ans, le camp laïque le répétait au camp religieux "la loi doit garantir l'exercice de la foi tant que la foi ne dicte pas la loi".

    Or il est aussi nécessaire de constater que le débat démocratique sur la laïcité n'a pas eu lieu dans le pays. Entre ceux qui détestant et les religions et les dieux en interdisent l'exsitence et dénient aux croyant le droit d'être laïque, et ceux qui, enfermés dans leur foi, n'ont que des yeux de haine pour les mécréants égarés, il reste ce marais majoritaire qui ne sait pas très bien s'il croit ou pas, qui ne sait pas très bien en quoi il croit, s'il croit, mais qui est persuadé que bon, ça suffit maintenant, ces ostentations ostentatoires in


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  • Du haut du Levant au bas du Couchant...

    Cela ne veut rien dire, ne cherchez pas.

    En revanche ce qui est signifiant en ce moment c'est cette revendication jadis portée par Voltaire qu'est la liberté des peuples à disposer d'eux-mêmes.

    Exemple d'actualité : le Kosovo. Province de la Serbie, elle ne l'est plus aujourd'hui.

    Est-ce bien ou mal ? Ce serait mettre de la morale là où surtout il ne faut pas en mettre.

    Est-ce une bonne chose ou pas ? Cela dépend pour qui.

    D'accord mais pour qui alors ? C'est bien là le problème, ce n'est pas simple de discerner pour qui est-ce profitable. Pour les kosovars "albanais" (soit 90% de la population d'après les sources journalistiques, c'est vous dire si c'est du sûr...) cela semble une bonne chose à ceci prêt qu'énerver ceux contre qui ils se ont battus il y a une dizaine d'années n'est pas forcément la meilleure chose. En même temps, pour divorcer, il ne faut pas être deux à le vouloir, un seul suffit.

    C'est problématique parce que cela va en l'encontre de la résolution de l'ONU qui avait ramené la paix dans la région, une des conditions de cette paix était notamment le fait que le Kosovo ne prenne pas son indépendance.

    C'est problématique parce qu'il n'y a aucune certitude que cela n'annonce pas une sécession en Macédoine, puis un regroupement avec l'Albanie.

    C'est problématique parce qu'aujourd'hui absolument rien ne permet de penser que le Kosovo peut subvenir à ses besoins et qu'en conséquence se réjouir de la création d'un état pauvre (et donc particulièrement propice à toutes les mafias) a des accents un peu obcènes.

    C'est problématique parce que cela fait jour à bien des revendications indépendantistes parmi lesquelles le Pays Basque et, plus discrètement, la Catalogne, mais aussi la Lombardie, les Flandres, etc (je ne parle pas de la Corse intentionnellement, parce que la revendication indépendantiste est minoritaire tandis que l'autonomie pourrait être donnée en conférant le statut de TOM, bref...).

    C'est problématique parce que la France s'en réjouit (au contraire de l'Espagne) et qu'il risque d'y avoir un effet boomerang fort sur le thème : "hé hé, nous on veut juste pareil que ce que vous soutenez : notre Kosovo".

    C'est probélmatique parce que cela crée un point de fixation et de cristallisation dans les négociations diplomatiques mais çà la limite, la vie diplomatique est justement faite de cela, sauf que cela a lieu au sein de l'Europe donc dans une instance supra-nationale mais qui a vocation à parler d'une seule voix.

    C'est problématique parce que pour l'instant il n'y a pas évocation d'une sortie "par le haut" de ce qui peut rapidement devenir une crise et dégénérer.

    Non pas que la revendication d'indépendance ne soit pas juste, au contraire, elle l'est et au "lendemain" de cette guerre, il est pour le moins compréhensible que l'illusion nationale serbe ait fait long feu.

    Moaralité : j'attends qu'une voix exprime de façon claire que nous assistons en ce moment à un mouvement de régionalisation engendrant de fait une réorganisation territoriale qui ne pourra être transcendée que par l'établissement d'un ensemble intégré dépassant la nation que serait l'Europe permettant aux régions d'exister. Alors oui, c'est un peu simple, dit comme ça, d'autant que la Serbie n'est pas dans l'Europe (et que cela vaut aussi pour le Kosovo) mais cela a au moins le mérite de dépasser le cadre du présent pour se tourner vers l'avenir.

    Bon c'est pas l'tout, faut oller tronçonner dans lo forêt, l'feu s'f'ra pas tout seul. Weeeh, coupe du bois !


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  • la belle idée bien conne et dégoulinante de bons sentiments à l'emporte pièce comme savent faire ceux qui pensent que ceux qui pensent sont inutiles.

    Donc la belle idée bien conne etc. emplie d'une compassion toute déplacée, est celle consistant à associer chaque bambin de CM2 à un enfant victime de la Shoah.

    Pourquoi est-ce emprunt d'une débilité sans nom ? Parce que c'est demander à un enfant d'entrer dans un sujet sur lequel il n'a aucun élément par un effort compassionnel démesuré dont la pertinence s'avère dès le départ faussée puisqu'elle ne pourra être prolongée que par la fin tragique qu'est le génocide. Ajoutons à cela que la détresse de la victime, dans le "projet dégoulinant etc", va faire l'objet d'une appropriation par un enfant de 10 ans... Ce sera drôle de voir tous les parents aux yeux bien cernés faire le pied de grue devant le 55 rue du faubourg saint-Honoré parce que leur chérubin a passé la nuit a cauchemarder.

    La prochaine fois qu'il a une idée, f'rait mieux d'aller couper du bois, ço le calmero.

    Bon, c'est pas l'tout, j'ai des fagôts à ramasser, et les Olsen à faire tréposser.


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