• Il en va de la politique comme de l'amour, la trahison reste et demeure une question de date, comme l'évoquait Armand du Plessis, Cardinal à la ville et cynique en tout.

    Ainsi voit-on un Eric Besson achever une conversion entamée en plein milieu d'une présidentielle se terminant en incarnation d'aile gauche au sein du parti actuellement majoritaire.

    Un oiseau pour voler se doit d'avoir deux ailes, les partis, pour voyager sur les mers démocratiques, aussi. Mais est-ce une trahison ? D'abord qu'est-ce qu'une trahison. Une définition simple : dans le cadre d'une confrontation entre au moins deux camp clairement identifiés, il s'agit de passer d'un camp à l'autre en espérant que le camp rejoint soit victorieux. L'histoire, seule juge des déplacements, arguant de l'éternel vae victis, juge "le traître" au regard de la justesse de son positionnement et peut ainsi en faire un visionnaire.

    La trahison, si sur le moment est toujours mal acceptée (puisque "Pour les traîtres, quatre murs, c'est trois de trop !"), elle est tout de même un élément fondamental de la vie démocratique. Ainsi faut-il se souvenir d'un Victor Hugo qui dans sa jeunesse était un "ultra", soutien des royalistes, que François Mitterrand avait ses accointances chez les Camelots du Roi, branche jeune de l'Action Française, que des Madelin, Longuet ou Devedjian ont fait leurs jeunes armes à l'extrême droite, chez Occident, avant de rejoindre la droite républicaine, tandis que Jospin, Mélenchon, Dray, Weber, Cambadélis faisaient eux leurs armes dans la gauche trotskiste révolutionnaire avant de rejoindre le parti socialiste.

    Aussi, doit-on parler de trahison ou simplement de cheminement intellectuel ? Dans une période qui n'est plus celle d'une guerre, ni d'une guerre civile, est-il inacceptable de voir des personnes passer dans un autre camp au prétexte de ce qu'ils souhaitent voir mis en oeuvre efficacement ? Doit on reprocher à l'humain son humanité, puisqu'il n'y a pas de trahison chez les animaux ? Non pas qu'il faille excuser quoi que ce soit, mais simplement se dire que tout cela est somme toute, bien facilement explicable.


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  • En ces temps hivernaux où le froid reprend légit(imement les droits qui furent les siens au moins dans les arts et traditions populaires, comment ne pas rêver d'être là, las, se prélassant, lézardant sous les ardents rayons d'un soleil qui chante iiiii.

    Le froid ça sert à ça : donner envie du chaud.

    J'aurais pu parler de Bourvil, de Luis Mariano, du chanteur de Mechhhhiiiiiiico et puis d'Annie Cordy, de chaud cacao, de "si tu me donnes tes noix de cocos, moi je te donne mes ananas" dont on ne m'oteras pas de l'idée que ces paroles sont équivoques, et puis parler aussi de MArcel Amont de ce "sombrero en guise, en guise, en guise de parasol"... Mais les écorchés, et c'est bien la moindre des choses, se doivent de vivre en sombres héros de l'amer.

     

     


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  • Car en B-Land comme ailleurs, il faut savoir comme en toutes choses s'intéresser au principal pour se consacrer pleinement au futile. Cela appelle donc ces questions cruciales auxquelles il est important de répondre "je ne sais pas" : Tara et Alféa vont elles se concilier, ou se réconcilier ? Les bouddhistes vont ils enfin prendre le pouvoir sur B-Land et prodiguer plus qu'hier des règles de vie qui permettent enfin de "vivreharmonieusementdansunmondedepaix" ? Les images scintilleront-elles tout autant, voire plus ? La bourgeoise sera-t-elle une femme ? Les escort girl feront elle leur retour ? Démos reviendra-t-il ? Ainsi que Volcane et le Schti ? D'aucuns comprendront-ils le souverain mépris dont ils font l'objet ? Qui a mis du ciment sous les plaines ? Qui savait au début qu'il y aurait une fin ?

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