• Après une écoute attentive de Don Giovanni et pour m'être replongé dans le Dom Juan de Molière, il est étrange que les interprétations du dom juanisme ait ainsi varié en un siècle. Dans l'oeuvre la plus récente, Don Giovanni est bel et bien un violeur s'assumant comme tel puisqu'il refuse le remord alors que le Dom Juan de Molière est une aspiration moderne à l'affirmation de l'individualisme qui refuse, lui, le remord quant à l'expression de cet individualisme. Ainsi la statue du Commandeur chez Molière est une conscience sociale, tandis que chez Mozart, elle est la conscience individuelle.

    Et je trouve très intéressant qu'une telle variation de l'interprétation ait eu lieu à un siècle de distance parce qu'elle démontre à quel la société a évolué durant ce siècle.

    Cela m'a amené à une seconde réflexion sur l'expression du libertinage dans les XVIIe et XVIIIe siècle, d'abord il y a une certaine similitude dans les aspirations d'un Brantôme et d'un Choderlos de Laclos. Mais il y a aussi, mais peut-être est-ce dû à la nécessité littéraire de l'unicité d'un personnage, une diversité des caractères féminins. Cela est certainement encore plus patent chez Laclos : Merteuil et Tourvel ne pourront jamais être les mêmes femmes (à la limite Cécile de Volanges pourrait être une nouvelle Merteuil), alors que Valmont lui, est susceptible de changer parce qu'il veut mettre en accord corps et coeur. Et que cela le perd en l'emmenant au suicide volontaire contre quelqu'un qui peut potentiellement devenir comme lui. Il y a donc une espèce de fatalité chez Laclos, en forme de compliment à l'adresse de la femme, l'homme ne peut obtenir son rachat que dans la mort, alors que la femme peut l'obtenir de son vivant.

    A la limite Sade, lui est totalement hors de ces schémas puisqu'il postule l'unicité des aspirations charnelles devant découler sur la liberté de leurs expressions diverses, uniquement contingentées par l'exercice d'un pouvoir à bon ou mauvais escient.

    Enfin voilo, ça, c'est fait. Moi, j'vais couper du bois !


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  • Alors volo, moi c'est Chorles, pas Charles.

    Charles, il est mort sans tuer les Olsen.

    Moi je vais les fumer les Olsen. Pasqu'ils sont méchants et sarkozystes et réciproquement.

     

    Sinon, à part ço, j'coupe du bois. Tout le temps.

    Et à celui qui me gueule "Choooooorles, tu d'vrais pas couper du bois comme ço !!!", j'lui réponds "j't'emmerde". Porce que moi, j'porle franc.

     

    Volo, volo. Sinon ço vo.


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