• La paresse des rapports

    De prime abord, l'on pourrait croire à un énième commentaire sur la pauvreté de très sérieux écrits rapportants de non moins sérieux sujets. Que nenni. Rien à foutre de ça.

    Non, dans le cas présent, il s'agit d'un énième billet, sur l'étiolement et la facilité, l'étiolement par la facilité, la paresse des rapports, en maintenant l'apparence, en tuant la magie.

    Sans vibrer forcément aux boucles effilées de billets doux, ne pourrait-on au moins s'empêcher les abréviations à la con ?

    Mais il s'agit là d'un signe, en réalité, d'un signal. Si la paresse vient à l'écrit alors que les rapports se résument à cela, si l'apostolaire commence à prendre du plomb dans son aile, alors commence le moment du délitement des sentiments. Une manière de se dire que c'est fini sans d'abord se l'avouer, puis sans vouloir le dire à l'autre. C'est une lacheté polie et policée, d'autant qu l'on sait qu'avec le temps, il est inutile de lutter.

    Du coup d'une abréviations l'autre, on abrège aussi les sentiments. Le plus détestable, c'est que cela se termine sur un toit à Capri par le mépris. 


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