• Car en B-Land comme ailleurs, il faut savoir comme en toutes choses s'intéresser au principal pour se consacrer pleinement au futile. Cela appelle donc ces questions cruciales auxquelles il est important de répondre "je ne sais pas" : Tara et Alféa vont elles se concilier, ou se réconcilier ? Les bouddhistes vont ils enfin prendre le pouvoir sur B-Land et prodiguer plus qu'hier des règles de vie qui permettent enfin de "vivreharmonieusementdansunmondedepaix" ? Les images scintilleront-elles tout autant, voire plus ? La bourgeoise sera-t-elle une femme ? Les escort girl feront elle leur retour ? Démos reviendra-t-il ? Ainsi que Volcane et le Schti ? D'aucuns comprendront-ils le souverain mépris dont ils font l'objet ? Qui a mis du ciment sous les plaines ? Qui savait au début qu'il y aurait une fin ?

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  • Autrement dit, dès lors que l'on est censé être piqué au vif par une proposition qui ne se refuse pas, l'esprit de contradiction me pousse à refuser. Il faut passer à côté de bien belles choses pour se dire qu'elles le sont. Belles ? Non. De simples choses. Rien d'autres que la possible reproductibilité d'une chose que seul le temps pourrait modifier dans ses conditions d'exercice. Alors à quoi bon se dire que ce serait bon, quand il est plus fort de se dédire en ne faisant pas l'effort d'un choix qui nourrira le remord. A vrai dire d'ailleurs, quel peut être l'apanage d'un choix dont les traces n'existent pas puisqu'il n'a pas été fait Parfois je m'emmerde à m'écouter, mais bien moins qu'à me lire et encore moins qu'à attendre l'hypothétique réponse à une question qui ne se pose plus.

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  • J'aurais pu trouver un titre moins racolleur, c'est vrai. Mais en même temps, tu n'aurais pas forcément cliqué pour venir échouer sur ce blog froid comme une lame d'acier suédois. Tout ça pour te dire chère lectrice, cher lecteur que ...

    Que rien en fait.

    Nan rien.

    Ah ! Si ! Voilà, je me ballade sur le oueb et je trouve un truc sur un machin consacré à un bidule fait par un type. Mais dingue quoi. Alors je me dis que bon, ce n'est pas forcément grave. Que tout ça, c'est normal dans cette période troublée. Mais enfin quand même, quand tu prends du recul, tu es en droit de te demander que ça ne soit pas forcément comme ça...

    Le pire c'est que je pourrais continuer des heures comme ça pour finir par un "aimons nous les uns les autres", un truc bien senti dégoulinant à souhait de bon sens et de sentiments empreints de cette sympathie si propre aux croyants de toutes obédiences puis partir l'esprit léger parce que déjà vide, ayant étalé l'hypocrisie convenue qui permet de survivre en se disant que l'on est quelqu'un de bien. 

    Pauvre con de Narcisse, tu aurais jeté une simple pierre dans l'eau, tu aurais vu ton vrai visage.


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  • C'est vrai, j'ai pas les mots pour comprendre.

    Il doit manquer quelque chose quelque part, un truc que je n'avais pas suivi, un truc que je n'ai pas vu. Un truc que je n'ai pas dit.

    Alors, oui, je sais que la fierté prodigue des silences que l'intelligence, ou le sentiment, devrait réfuter. Mais ce serait bien trop simple de se dire que plus rien ne sert d'apparat.

     

    Je croyais que les écorchés n'avaient qu'une éternité devant eux.

    En fait, ils n'ont rien qu'un passé. Rien de commun. Du parallèle en kilomètre d'égotisme.

    Je regrette pas, je renie pas, je souviens seulement ces moments pénétrés et pénétrants, où nous, les impétrants, goûtions, tels des Borgia, aux plaisirs délicats de fantaisies inachevables. 

     


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  • Souvent nuitamment, l'envie me vient de regarder ces séries que l'on dit télévisées.

    Fasciné par les scénarii souvent apauvris, résidus d'imagination creuses comblés à renfort de mélopées d'ascenseur et d'images tellement léchées que la pamoison est forcément au rendez-vous, il n'en demeure pas moins qu'une question me taraude : pourquoi marchent-ils ?

    L'esprit taquin dirait "pour avancer", ou, plus analytiquement, pour signifier un chemin scénaristique qui est en train d'être parcouru. Oui, certes, répondrais-je car je réponds souvent "oui, certes" (surtout l'hiver en fait). Mais c'est en fait parce que la question est incomplète. Les gens se parlent tandis qu'ils marchent. Ils se révèlent des infos hyper importante pendant qu'ils marchent, avec des indices, des corrélations, des trucs de ouf... Et tout ça au pas de course, passque ce sont des séries matinées d'action, donc faut pas qu'ça traîne mon bon monsieur, on n'est pas chez Derrick.

    Alors, oui, je sais, ces séries ne sont pas forcément super super réaliste (sauf bien sûr Alerte à Malibu, les Têtes brûlées et Magnum et Dexter qui sont des suites de documentaires, mais ça c'est différent), donc puisque le réalisme n'est pas une obligation, il faut laisser divaguer les esprits afin de satisfaire les impératifs, réels sonnants et trébuchants d'une production aux abois dans l'attente impatiente de paire d'yeux focalisées sur les images syncopées d'une publicité à venir. Mais, tout de même, néanmoins et par ailleurs, d'où les scénaristes tiennent-ils qu'il faut absolument se parler dans un couloir en avançant ?

    Alors, il y a plusieurs possibilités et il est fort probable qu'une seule ne suffira point.

    Tout d'abord, il est fort probable que le lobby des constructeurs de couloir aient une réelle influence et qu'il soit de surcroît de mèche avec les constructeurs de rue pour essayer, par une habile manoeuvre, leurs nouveaux modèles. Un truc du genre "oh, Chérie, je referai bien mon couloir comme celui du bureau du procureur dans Shark. Tu es d'accord ? Oh oui appelle donc les constructeurs de couloir qu'ils nous fassent un devis vite, vite, vite comme ça nous aurons un couloir dans lequel nous discuterons en marchant".

    Ensuite, il est tout aussi probable que les scénaristes ayant assez peu de vie sociale pensent que les gens se parlent dans des endroits qu'ils ne fréquentent pas forcément, parce que de toute façon personne ne leur parle dans les lieux qu'ils fréquentent. Et les producteurs valident parce que globalement eux ne parlent que dans des limousines blanches.

    Enfin, et je pense que c'est la plus forte probabilité, les studios étant de plus en plus chers et l'emplacement de plus en plus cher, ils cherchent à faire des trounages dans des lieux de plus en plus exigus tout en faisant des travelling à la con, du coup, le couloir est tout indiqué surtout lorsqu'il pleut.

    Voilà. Pour les mots clefs jepense que je vais ajouter : bonjour, bonne journée, lol, ptdr, mdr, tptdr, flereifdheo, et gaixa parce que ça sonne bien.


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