• C'est lassant de devoir entendre les mêmes inpeties interprétatives sans que le coeur du texte ne soit réellement étudié.

    C'est rageant de constater que l'exercice est commis de part et d'autre.

    C'est délirant de se dire qu'un jour cela pourrait changer.

     

    Mais où sont passés les mots secrets ? Du néon malicieux ? De la douche en laque ?


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  • La nullité crasse, ça s'hérite ou ça s'attrappe ?  

    C'est un déterminisme social ou ça vous tombe dessus, comme ça, sans prévenir ? 

    Et par association d'idée, est-ce que cela peut disparaître à grands de baffes en pleine tronche ?


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  • Tout le monde s'est rué sur le téléchargement gratuit des deux titres de Noir Déz.

    Tout le monde a immédiatement glosé sur la perte d'appétit du groupe. C'est moins bien qu'avant, etc.

    A tout ce monde, je leur dis très sincèrement que je les emmerde et que tant la reprise rock du chant révolutionnaire qu'est Le Temps des Cerises, que le Gagnants/Perdants sont d'excellents titres.

    Voiiiilà. ça, c'est fait.

     


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  • De poutous en bisous, de kisses en caresses, tout le monde s'aime. C'est beau.

    B-Land, c'est un peu les Bisounours au pays des goths. Alors, ça dégouline d'affirmation de soi, de pieux principes, d'aimez vous les uns les autres, de conseils d'amis, de friends, de copains de la life. C'est beau.

    Et puis en fait, en vérité, au bout du bout, c'est juste une recherche d'existence dans l'oeil de l'autre. On se dit qu'en étant gentil, l'autre le sera. Comme l'autre ne vient pas, on se fait exister en laissant à chaque fois une ribambelle de comms foireux à base d'abréviations merdiques. Tout ça pour montrer que l'on s'apprécie tellement. C'est beau.

    On se prend à être pouet-pouet, à écrire des paroles roll-roll, à ouvrir ses shakras, ses émois, ... Pas de critiques, que des communions. On s'aime tous, c'est beau.

    De plus en plus souvent, je me prends à haïr ces vitrines. J'ai comme des envies de meurtres devant ces gentillesses intransigeantes, ces démonstrations de tolérance qui n'admettent pas la critique, qui ne supportent pas le débat, qui se victimisent automatiquement, qui ne creusent pas. Lorsque le sage montre la lune, l'idiot regarde le doigt, le bloggueur, lui, regarde son nombril et y ajoute son paquet de fautes d'orthographe. 


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  • Ailleurs qu'ici je l'ai déjà dit, c'est bien volontiers que je soutiens Val contre Siné.

    Tout d'abord parce Siné a écrit "Jean Sarkozy vient de déclarer vouloir se convertir au judaïsme avant d'épouser sa fiancée, juive, et héritière des fondateurs de Darty. Il fera du chemin dans la vie, ce petit!" et que si je suis rarement d'accord avec les idées à l'emporte pièce de Claude Askolovitch, cette phrase a de nets relents d'antisémitisme. Parce qu'il y a un lien, une corrélation qui est faite entre judaïsme et réussite matérielle et que c'est le B-A-BA de l'antisémitisme dit de gauche de la fin du 19è sicèle jusqu'à l'avant 2ème guerre mondiale à gauche.

    C'est cet antisémtisme qui permettait à Drumont d'écrire la France Juive, à Rochefort (ancien communard) de déverser sa bile dans l'intransigeant et de soutenir le général Boulanger. C'est cet antisémitisme qui fit se ranger les Blanquistes d'extrême gauche du côté des populistes en soutien au Général Boulanger. C'est cet antisémitisme qui permettait à l'extrême gauche et aux communistes d'associer les 200 familles et les Rothschild comme les détenteurs du capital et affamaient la France au moment de l'affaire Stavisky en 1934. C'est cet antisémitisme qui laissait l'ARAC, association républicaine des anciens combattants, proches des communistes, défiler avec les ligues fascisantes le 6 février 34, laisser crier "à bas la Gueuse" contre le juif Stavisky tandis que Thorez, député et dirigeant communiste, déversait sa bile antiparlementaire à l'assemblée nationale. C'est cet antisémitisme qui permettait à un Guesdes de ranger Dreyfus parmi les personnes à ne pas défendre au nom du fait que les juifs sont du côté du capital et donc contre les ouvriers et la révolution prolétarienne. Jaurès se rangeait, lui du côté de la justice.

    Je soutiens Val contre Siné, parce que j'aurais soutenu Jaurès contre Guesdes, parce que j'aurais soutenu la "Justice bourgeoise" plutôt que la Révolution prolétarienne.

    Cette phrase publiée dans Charlie Hebdo semblait si problématique à son auteur que Siné en était d'ailleurs d'accord pour publier un mot d'excuse avant de refuser cette publication à côté d'un mot de la rédaction.

    Et l'on ne peut arguer du principe selon lequel Siné a l'habitude d'être provocateur et que ce billet n'en est qu'un de plus. A ce titre là, il faut donc avoir commis un maximum de conneries avant de se faire repérer et arguer des antécédents pour être pardonné. Ce principe me semblerait amusant à mettre en oeuvre en matière criminelle...

    Mais ce qui commence à être franchement agaçant c'est cette pétition à 3 000 signataires, bonnes âmes respectables pour leur immense majorité, qui justifient ces écrits qui "dénoncent seulement, avec le ton fleuri qui est sa marque de fabrique, l'opportunisme du fils du président de la République". C'est curieux, mais au nom de la critique du président de la république et de sa progéniture que ne serait-on tenté de tolérer tout de même... Moi qui apprécie Louis-Ferdinand, je ne me permettrai jamais d'omettre ses quatre écrits dégueulasses. Ce n'est pas parce que Siné a du talent (j'en suis totalement convaincu) qu'il faut laisser passer ses dérapages. Cette pétition subordonne le fond stratégique (un société tolérante) à un intérêt tactique (critiquer le président par n'importe quel biais).

    Il faudra que l'on m'explique en quoi il est bon de banaliser l'antisémitisme pour virer Nicolas Sarkozy sauf à vouloir installer pire que Nicolas Sarkozy. Je ne dis pas que c'est le but des signataires, je dis juste que l'enfer est pavé de bonnes intentions.


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